18 سبتمبر مقالات صحفية بشأن آراء الفدرالية في أسعار أضاحي العيد

جريدة النصر

فدرالية المستهلكين تتوقع تراجع أسعار الأضاحي بحوالي 15 بالمائة عشية العيد

توقعت أمس الفدرالية الجزائرية للمستهلكين أن تتراجع أسعار الكباش، بحوالي 15 بالمائة عشية عيد الأضحى ، ودعت السلطات العمومية إلى اتخاذ مبادرة لاستيراد مليون رأس من كباش العيد من أجل كسر الاسعار الحالية التي اعتبرتها بالخيالية، مقترحة أن يتم ذلك من السودان ” سيما بعد إبرام اتفاقية صحية بين البلدين”. وفي تصريح للصحافة على هامش ندوة نقاش حول الجبهة الاجتماعية في منتدى يومية المجاهد، أرجع  رئيس الفدرالية الجزائرية للمستهلكين زكي حريز أسباب التهاب أسعار كباش العيد في الأسواق إلى عدة عوامل، ذكر على رأسها ” غلاء أسعار الأعلاف والنزيف الذي تشهده المواشي الجزائرية التي يتم تهريب أعداد كبيرة منها عبر الحدود الشرقية للبلاد نحو تونس، إلى جانب الشح في العرض إثر غلق الأسواق في الفترة الأخيرة بسبب مرض الحمى القلاعية ما جعل العرض المتوفر حاليا من الكباش الموجهة للأضحية ( 6 و7 مليون رأس ) يتساوى مع حجم الطلب إلى جانب انتشار ظاهرة الوسطاء”.
وحسب توقعات المتحدث فإن أسعار الكباش مرشحة للتراجع عشية عيد الأضحى وبشكل محسوس تتراوح بين 10 و15 بالمائة، بسبب احتمال ازدياد حجم العرض بعد إعادة فتح أسواق المواشي بعد أن زال خطر مرض الحمى القلاعية.
وفي رأي رئيس ذات الفدرالية فإن كسر الأسعار الحالية المطبقة في أسواق الأغنام تتوقف على ضرورة اللجوء إلى استيراد الكباش من الخارج واقترح بالمناسبة أن تتم من السودان ” البلد الذي وعد كما قال بيع الكباش للجزائر بسعر مليون سنتيم للكبش الواحد” وقال أن استيراد الكباش من السودان فكرة جيدة، بعد أن تم – كما ذكر – توقيع اتفاقية صحية بين البلدين وقال ” من شأن الدولة أن تبادر بذلك عن طريق الديوان الوطني للحوم ” بعد رفض المستوردين الخواص استيراد الكباش من هذا البلد لأسباب تبقى مجهولة” إلى جانب اعتراض الاتحاد الوطني للفلاحين الجزائريين والغرف الفلاحية عن ذات الفكرة.
من جهة أخرى اقترح،  زكي حريز، اتخاذ إجراءات دعم للفلاحين والمربين سواء بشكل مباشر أو غير مباشر ومرافقتهم حتى يتمكنوا كما قال من ضمان الوفرة المطلوبة في السوق خلال السنوات المقبلة وحتى يتمكنوا من رفع عدد رؤوس الأغنام من 25 مليون رأس ( حاليا) إلى 30 أو 36 مليون رأس وهو ما من شأنه أن يجعل العرض مستقبلا في سوق كباش العيد يرتفع إلى حوالي 9 ملايين رأس مقابل حجم طلب بـ 5 ملايين كبش ما سينعكس – يضيف – على الاسعار.من جهته توقع علي جنايدي الأمين العام المساعد لفدرالية حماية المستهلك أن تتراجع أسعار كباش العيد عشية عيد الأضحى وقال أن الأسعار الحالية في الأسواق على غرار أسواق الجلفة التي تتراوح  بين 28 مليون سنتيم و 5 ملايين سنتيم ستتراجع بشكل محسوس بعد أن تنتعش الأسواق ويتزايد العرض تدريجيا.

                ع.أسابع.    الرابط

le Soir d’Algérie

Actualités : La fédération des consommateurs alerte sur l’ovin :
«Des vétérinaires délivrent des autorisations de circulation sans consultation»

Selon la Fédération des consommateurs, la réouverture des marchés aux bestiaux a créé une anarchie. Les vétérinaires de la wilaya de Djelfa, dénonce la Fédération, n’ayant pas de capacités de faire face à l’afflux des éleveurs, délivrent des attestations sans consulter les bestiaux.
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a décidé de la réouverture des marchés aux bestiaux depuis vendredi dernier. Une décision qui vient à l’approche de la fête de l’Aïd-El-Adha, après un mois de fermeture suite à la propagation de la fièvre aphteuse. L’ovin sera autorisé à la vente mais des mesures «strictes» ont été prises pour surveiller l’opération, notamment avec l’affectation des contrôleurs des services vétérinaires aux marchés en compagnie des agents de la Gendarmerie nationale, pour vérifier et contrôler les autorisations de la circulation des ovins octroyées par des vétérinaires aux éleveurs ou aux marchands.
Cependant, le représentant de la Fédération des consommateurs de la wilaya de Djelfa, qui s’exprimait hier au forum d’El Moudjahid, a indiqué que cette opération se passe dans des conditions anarchiques. «Des éleveurs sont reçus même dans des stations d’essence et les services vétérinaires qui ne peuvent pas répondre à l’afflux des éleveurs dans des conditions anarchiques délivrent des autorisations de circulation sans même consulter les moutons», a dénoncé M. Djenidi.
Il a aussi dénoncé le non-respect de la décision de faire bénéficier les éleveurs de 500 grammes d’aliments de bétail par jour et par ovin. Selon lui, les éleveurs ne bénéficient que d’un kilo d’aliment de bétail par an gratuitement.
Dimanche dernier, dit-il, un mouton de deux ans s’est vendu entre 26 000 à 36 000 dinars sur le marché de Djelfa. Le prix d’un mouton moyen a dépassé les 50 000 dinars selon lui.
L’intervenant appelle le gouvernement à prendre des mesures et mettre en place des mécanismes pour le marché aux bestiaux.
S. A. le lien

Horizons

Prix du mouton

La Fédération des consommateurs confirme la tendance baissière

La Fédération algérienne des consommateurs (FAC) a appelé, hier, les pouvoirs publics à organiser les marchés à bestiaux et renforcer la lutte contre la contrebande. Ali Djenadi, membre de la FAC, a mis l’accent sur la nécessité de renforcer le contrôle au niveau des frontières et de mettre en place une stratégie de lutte globale qui impliquerait, non seulement les services des douanes et de la Gendarmerie nationale, mais aussi les consommateurs. « Il est impératif de réorganiser la filière, et ce, de la production jusqu’à la commercialisation, et surtout d’identifier les acteurs intervenant dans le secteur », a-t-il aussi suggéré, hier, lors du forum d’El Moudjahid. Selon lui, les pouvoirs publics devront également prendre des mesures pour contrecarrer les intermédiaires qui sont à l’origine de la spéculation sur les prix des ovins. Reste que le prix du mouton de l’Aïd El Adha sera moins cher que l’année précédente. « Faute de pouvoir vendre leur cheptel en raison de la fermeture des marchés à bestiaux, les éleveurs sont contraints de revoir à la baisse les prix », a-t-il expliqué, ajoutant que les prix oscilleront entre 28.000 et 56.000 DA la tête. Djenadi a également relevé « le manque de sérieux » de certaines structures vétérinaires qui délivrent des certificats de santé sans même avoir examiné les moutons. « C’est ce qui s’est passé au niveau du marché d’Aïn Ramia, dans la wilaya de Tlemcen », a-t-il affirmé. Au sujet des événements qui se sont déroulés au niveau des frontières algéro-tunisiennes suite à l’éventualité de la hausse de la taxe d’entrée sur le territoire tunisien, qui passera à 30 dinars tunisiens, le président de la FAC, Zaki Hariz, a indiqué que la Fédération a contacté l’organisation tunisienne pour la protection des consommateurs en vertu « de nos relations qui s’inscrivent dans le cadre l’Union maghrébine de la protection des consommateurs, qui regroupe cinq pays membres ». « Nous lui avons demandé d’intervenir auprès des autorités tunisiennes pour annuler cette décision. Elle a saisi le ministre du Tourisme qui a promis d’étudier la requête », a-t-il affirmé. Selon Hariz, il y aura du nouveau sur cette question au courant de la semaine prochaine.

Wassila Ould Hamouda

Le Lien

 

LIBERTE

La fédération des consommateurs parle de dysfonctionnements

Les raisons de la flambée des prix du mouton

Par : Ali Farès

Les prix varient, selon la taille du mouton, entre 26 et 48 000 DA, alors que le bélier, le préféré des Algériens pour le sacrifice de l’Aïd, est cédé à 56 000 DA et plus.

C’est un véritable pavé dans la mare que vient de jeter la Fédération algérienne des consommateurs (FAC) en abordant un sujet d’actualité, à savoir les raisons de la hausse des prix des ovins et, tout particulièrement, le mouton de l’Aïd dont le peuple algérien, à l’instar des pays musulmans, s’apprête à fêter le sacrifice dans quelques semaines.
Ali Djenidi, membre de cette fédération, représentant la wilaya de Djelfa, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dire que “les mécanismes de régulation au niveau des marchés aux bestiaux sont inexistants”, étayant cela par le fait que le malheur des consommateurs de viande rouge est présent en toute saison. “Quand le ciel est généreux et que l’herbe est grasse et haute, observe-t-il, l’éleveur n’est pas inquiet au plan de l’aliment grâce à une grande disponibilité. Il préfère garder ses troupeaux, ce qui fait grimper les prix. Lorsque la sécheresse est de la partie, l’éleveur fait répercuter les dépenses élevées dues à l’achat des aliments. Dans les deux cas, c’est le consommateur qui en pâtit.” À titre indicatif, le membre de la FAC a relevé les prix constatés, lundi dernier, aux points de vente de Djelfa.
Les prix varient, selon la taille du mouton, entre 26 et 48 000 DA, alors que le bélier, le préféré des Algériens pour le sacrifice de l’Aïd, est cédé à 56 000 DA et plus. Des prix qui ne sont pas à la portée des bourses modestes. La viande rouge, elle, reste également inabordable : 1 200 DA/kg au consommateur et 1 000 DA au marché de gros au pays du mouton ! Alors qui est derrière ces prix prohibitifs ? Les éleveurs ? Pas seulement, explique le conférencier, qui défendra bec et ongles cette idée.
“Les éleveurs sont eux-mêmes des consommateurs, dira-t-il, il faudrait que les décideurs prennent en considération leurs problèmes. À commencer par le problème de l’aliment de base qu’est l’orge, dont l’OAIC définit le prix à 1 550 DA le quintal. Le problème réside dans le quota arrêté par l’OAIC qui est de 1/2 kg par tête et par jour, alors qu’en réalité, les éleveurs déclarent ne recevoir qu’un kilo par tête et par an. À partir de là, on constate, en effet, un dysfonctionnement important dans la distribution de cet aliment à l’OAIC et de la CCLS. Cette situation est décriée à travers plusieurs wilayas du pays”, affirme notre interlocuteur, qui y voit un des facteurs majeurs dans la hausse des prix.
Sa proposition va dans le sens d’une prise objective en charge par l’office en question. “À Djelfa, dira-t-il, il existe 5 000 éleveurs. Si l’OAIC ou la Chambre d’agriculture prend en charge un millier d’entre eux avec des conditions convenables, le marché du mouton sera stabilisé au bout d’une courte période.” Poursuivant ses révélations, l’intervenant fera remarquer que “le certificat de déplacement des ovins établi par le vétérinaire se fait par ce dernier sur de simples déclarations de l’éleveur. Pourquoi créer un handicap au marché et aux éleveurs si le vétérinaire n’examine pas les bêtes ?”, s’interroge-t-il.
En d’autres termes, l’instruction du ministère de l’Agriculture dans ce sens n’est pas plus qu’un simple papier. Sur un autre registre, le représentant de la FAC évoque le problème de la facture pro forma, considérée, elle aussi, comme un des facteurs favorisant la hausse des prix en question. Les prix d’achat inscrits sur la facture ne sont pas ceux payés réellement par l’acheteur.
Un autre problème expliquant cette hausse est lié au mouvement de contrebande aux frontières de l’Est. Les villes frontalières de Tébessa, telles que Chréa et Bir El-Ater, constituent une véritable saignée pour le cheptel algérien, a déclaré le conférencier.
Ce dernier confie, en fait, que “le mouton algérien, et tout particulièrement les races de Djelfa, de Biskra et d’El-Bayadh, est un label et une marque d’origine contrôlée, mais qui part en Tunisie pour prendre ensuite d’autres destinations où il subit des expériences pour l’amélioration de la race. Il est honteux de constater cela. Toutefois, la responsabilité n’est pas du seul ressort des unités de sécurité, mais de tout le monde. En premier lieu, les citoyens qui doivent se nourrir d’un peu plus de conscience patriotique”.

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